Bienvenue sur le blog de l'atelier

Sur le côté: les libellés et des liens en relation avec l'atelier.
Tout en bas, les liens vers les blog-amis
Ce blog professionnel se veut un outil pratique regroupant tout ce qui peut être utile à ceux qui sont passionnés de livres anciens
N'hésitez pas à dérouler tout en bas et à commenter...

mardi 28 février 2017

On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 10.

http://cyclopaedia.org/a-hobson/myth.html
Une enquête intéressante sur cette reliure et ce type de décor que Louis Marie Michon reprend dans son livre sur l'histoire de la reliure et dont je me sers pour faire ses petits articles.

En voici la traduction:

Au cours des dernières semaines, nous avons examiné les affirmations de divers auteurs et de la Bibliothèque nationale de France selon lesquelles l'atelier de Simon Vostre était le premier atelier à faire de la reliure française en utilisant régulièrement la décoration or et plus précisément le cahier des charges de l'atelier déjà mentionnées  pour Louis XII, ou à l'atelier de Louis XII, et qui furent faits par l'atelier de Simon Vostre.
Cette idée a été proposée à l'origine par Jacques Guinard en 1966 et s'oppose à la proposition de Emile Dacier de 1933 qui propose que les fixations soient faites par un atelier situé à Blois.
Je me suis efforcé de démontrer qu'il n'y a pas de preuve à l'appui des propositions de Guignard, aucune preuve que Simon Vostre ait jamais possédé l'un des outils qui ont été utilisés sur les reliures de Louis XII et aucune preuve de ces outils dans les reliures de Pierre Roffet , une preuve offerte par Guignard qui peut se révéler incorrecte. Quand quelqu'un propose une théorie aussi importante, ils devraient avoir au moins plusieurs éléments de preuve incontestable, plutôt que Guignard n'a pas réussi à produire quoi que ce soit qui puisse être une sorte de preuve de l'implication de Vostre.
Entre-temps, il existe une montagne de preuves pour indiquer qu'une telle théorie est très peu probable.
Le fait que la plupart des reliures en question soient trouvées sur des livres qui n'avaient rien à voir avec Vostre ou le fait qu'aucun des outils utilisés pour décorer ces fixations n'a jamais été trouvé parmi les équipements de Vostre achetés après sa disparition par Pierre Roffet, ou le fait que les reliures trouvées sur les livres de Vostre sont habituellement décorées de grandes plaques, ce qui était la manière rapide et facile de gérer la production de masse de Livres d'Heures dont l'histoire a été clairement détaillée par GD Hobson en 1933.
Si
Vous lisez les papiers de Guignard sur ce sujet avec soin, vous découvrirez que lui même n'était pas tout à fait convaincu, et a suggéré que d'autres enquêtes étaient nécessaires.

Alors, comment le mythe Simon Vostre / conspiration se produire?
Tout récemment, je pense que j'ai peut-être trouvé la réponse.


Dans sa publication de 1999 intitulée Renaissance Book Collecting, Anthony Hobson a déclaré à la page 9 en référence à la liaison Catullus (illustrée ci-dessus n ° 1):
Il est clair que le livre a été décoré et relié avant la première visite de Grolier en Italie, mais il n'est pas nécessaire de conclure que la reliure est exactement contemporaine de la date de l'impression, et même si l'ornement est extrêmement rustique et que c'était le premier essai de Simon Vostre a la dorure.
La mode italienne de l'outillage doré a été diffusée par les savants italiens dans les pays du Nord et souvent d'abord mis en service sur leurs copies de présentation aux clients potentiels. Ce qui pourrait bien être le premier ouvrage doré de Simon Vostre est à voir sur le manuscrit du poème de Fausto Andrelini de 1507 célébrant la capture française de Gênes, peut-être destiné à être présenté à Louis XII.Voici la source du mythe et une énorme erreur de Hobson qui est une autorité bien connue qu'il peut facturer des prix élevés pour ses livres de qualité assez médiocre (images en noir et blanc de mauvaise qualité), qu'il n'a évidemment jamais pris la peine d'avoir édité , Ou des livres sont-ils décorés avant d'être liés?
Seule une autorité énorme peut faire d'énormes erreurs qui entrent alors dans les manuels et sont répétées par des experts mineurs et des bibliothécaires pendant des siècles. Hobson devrait savoir mieux maintenant, que d'écrire n'importe quoi comme le disent les Français! Ses déclarations ici dérivent d'un autre de ses livres, que nous avons besoin de se référer à (acheter) pour plus d'informations. Dans le chapitre 8 de sa publication de 1990 Humanists and Bookbinders Hobson déclare:La première boutique française à pratiquer régulièrement l'outillage en doré a été active dans la même décennie (1500-1510). On lui a donné divers noms, parmi lesquels l'atelier de Blois et l'atelier des reliures Louis XII. Nixon a prouvé qu'elle devait être située à Paris et non à proximité de la cour française et de la bibliothèque royale de Blois, comme on l'avait déjà suggéré. Son point de vue a été confirmé par Guignard, qui a fourni des preuves convaincantes que le propriétaire de la boutique était le libraire parisien et éditeur de l'imprimé «Horae» Simon Vostre.C'est la première erreur évidente de Hobson, Guignard a fourni peu de preuves, et encore moins des preuves convaincantes, lui-même n'était pas convaincu! Si Hobson avait étudié cette question, il aurait su que l'atelier de Simon Vostre était le choix le plus improbable des candidats à cette reliure. Même son propre père, Geoffrey Dudley Hobson, expliqua soigneusement dans un long article de 1933 intitulé Parisian Binding 1500-1525, Les libraires parisiens, tels que Vostre, étaient occupés à produire des fixations de plaques pour répondre à la forte demande de leurs livres d'heures et n'avaient pas le temps pour de petits outils et / ou une décoration laborieuse et complexe comme celle requise par l'outillage d'or. Paris était l'un des derniers endroits où l'outillage d'or est apparu. En outre, Nixon (Wingfield, 1974) a indiqué que la théorie de Guignard concernant les outils de Vostre dans les fixations de Pierre Roffet était une fabrication et que c'était sa seule «preuve» d'un lien avec Vostre.
La première reliure dorée datable de la boutique est sur un poème manuscrit de Fausto Andrelini dédié à Louis XII et célébrant sa capture de Gênes (fig 139 est la liaison en question). Il doit avoir été écrit et lié en 1507, l'année où les Français ont pris la ville.
Ce semble être le premier essai de Simon Vostre dans l'outillage d'or.C'est une autre des erreurs d'Hobson, en regardant seulement cette liaison (la plus grande des deux liaisons montrées en haut de cette page) par rapport aux autres fixations de Louis XII, il est très évident que la liaison complexe d'Andelini n'aurait pas été la première . En outre, lorsque nous étudions l'histoire des écrits d'Andrelini, nous trouvons qu'il n'y a pas de récits d'Andrelini qui ait écrit un tel poème en 1507. Voici une liste de ses écrits durant cette période:Déploration de mort Petri Coardi, 1505Epistolae proverbiales et morales, 1508De regia à Genuenses victoria libri tres, 1509

Epistola in qua Anna gloriosissima Francorum regina exhorturant maritum regem Ludovicum duodecimum ut expectatum à Galliam adventum maturet postérieure à la prostration Venetis triumphavit, 1510

 
Ce n'est qu'en 1509 qu'il a produit des ouvrages de même nature, le 1509 De regia in Genuenses victoria libri tres, est évidemment du même sujet. Ceci est confirmé dans la biographie de Publio Fausto Andrelini de Robert Weiss dans le Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 3 (1961)



 Nel 1502 l'A. Ricevette la naturalizzazione francese, privilegio allora raro. Proprio in questo, periodo egli cercon de conquistarsi la protezione del cardinale Giorgio d'Amboise, in cui onore scrisse i De gestis Legati, pubblicati probabilmente nel 1503, dove mise particolarmente en rilievo gli intenti di riforma ecclesiastica del prelato. Semper nel 1502 l'A. Corse il pericolo di essere ferito de Alfonso d'Este, allora a Parigi, par alcuni versi directi contro Battista Mantovano nel poemetto sur la battaglia di Fornovo, versi che erano spiaciuti et marches de Mantova. Al punto che nel 1504 il D'Atri et l'Equicola visitaono l'A. E gli fecero prometrero di sopprimere tali versi in future edizioni. Grazie al favore reale l'A. Diventò verso il 1505 canonico de Bayeux.
Al 1508 appartenant à l'Epistolae morales, est une série de lettres latines avec l'utilisation de l'étude avec la lettre latine classica e discussioni morali, la colombe est l'évidence de l'influence de l'Adagie de l'Erasme et du commente all'Etica aristotelica del Lefèvre d'Étaples, ed All'anno seguente (1509) il poemetto dans la libri sulla conquista di Genova, nonché quello dove la regina Anna lamenta l'assenza del marito impegnato nelle guerre d'Italia.



 
Sur une page précédente, nous avons étudié l'importance chronologique de certains outils qui ont été employés dans la décoration de l'atelier Louis XII liaisons. Nous avons noté un certain nombre d'outils italiens arrivant vers 1509 cela coïncide avec la reliure du manucript d'Andrelini qui peut être de 1509 ou plus tard, mais n'est certainement pas la première reliure en or de cette boutique qui n'apparaisse nullement liée à Simon Vostre.

 Il est le plus italien des reliures au début de la boutique - en effet certains des outils ont été presque certainement importés d'Italie. Ils comprennent un des deux dauphins plongeant de chaque côté d'une fontaine, indistinguible des timbres trouvés à Rome, Venise et milan, une roulette et un ornement en forme de losange qui en Italie aurait été utilisé comme pièce maîtresse. À ce noyau d'outils importés ont été ajoutés plus tard d'autres gravées à Paris, y compris les blocs des armes royales et des emblèmes. Mais bien que le dessin ait été fourni avec des outils italiens, il n'a évidemment pas été donné un modèle italien à copier.
Il les arrangeait - les dauphins à l'envers - à la française en bandes verticales, côte à côte qui auraient été très étrangères aux yeux vénitiens ou milanais."Il reste des coquilles de traductions auxquelles je reviendrait plus tard ...

Ce qui me semble important c'est que cette période faite d'échanges entre Venise, Milan, et Paris, Lyon, Blois font comprendre que les ateliers et les ouvriers spécialisés se déplaçaient, les outils voyageaient. Comme cela peut être toujours la cas aujourd'hui.
Ainsi mon doreur travaille pour la France entière et il sera donc difficile pour de futurs étudiants en Histoire de l'Art et du livre de comprendre comment des reliures peuvent avoir en 2017 des décors de fleurons avec les fers de Marius Michel, acquis par ce doreur, et qui ornent des reliures en Bretagne, dans le Loir et Cher et à Paris et surement dans d'autres ateliers.
Le travail de maquettage du doreur souvent absorbé par son travail quotidien et ne conservant pas les maquettes, est détruit ou inexistant, la traçabilité de ce que je dis sera difficile à établir ...

Louis Marie Michon place l'origine de la dorure sur cuir à Naples et Venise, dans les ateliers de Baldassare Scariglia en 1480 qui travaille pour le duc d'Aragon. Par aussi le commanditaire Nicolas Jenson pour le compte de Pierre Ulgelheimer

(" Issu d’une famille de marchands de Francfort et marchand lui-même, Ugelheimer s’installa à Venise en 1467 où, tout en poursuivant son négoce, il tenait l’auberge Saint-Georges ou de la Trinité, dite aussi la Deutsche Haus. À côté de son compatriote Johannes Rauchfass, il s’associa en 1473 en tant que bailleur de fonds avec l’imprimeur Nicolas Jenson et devint aussi membre du consortium que ce dernier créa en 1480 avec ses concurrents Jean de Cologne et Johannes Manthen. De plusieurs éditions qu’il avait financées, Ugelheimer obtint de somptueux exemplaires sur vélin enluminés par les meilleurs artistes, tel Girolamo da Cremona, et recouverts de remarquables reliures à décor islamique. Jean de Spire aurait-il également bénéficié de son mécénat ? (U. B.))"




Palaeographica diplomatica et archivistica: studi in onore di ..., Volume 1




Autres documents:

"Une lecture attentive des sources documentaires pour la période aragonaise, publiée avant leur destruction, jette un nouvel éclairage sur l'intense activité des artisans qui ont travaillé sur la reliure des livres. Outre des personnages plus connus tels que Baldassare Scariglia ou Giovanni Vaglies, véritables artistes dans ce domaine, une telle étude accorde le mérite à des personnages restés jusque-là quelque peu à l'ombre comme le libraire napolitain Nicola di Giovanni ou le copiste Callisto Camereto .  L'œuvre de Masone di Maio, l'une des plus belles reliures du règne, revêt une signification particulière.  Actif à Naples depuis la fin des années de Ferrante, sa remarquable production d'objets en cuir destinés aux monarques est enregistrée avec beaucoup de détail dans les documents datant de 1484 à 1493. Dans la deuxième partie de l'article, l'auteur examine la grande variété de décoration Représentée sur les reliures médiévales de la Biblioteca Nazionale de Naples, et parvient à identifier plusieurs des liants qui ont fleuri dans le sud de l'Italie.   Dans les ateliers «des dauphins» , des «figures géométriques croisées» ou «des ellipses décorées» - appelées ainsi à l'usage constant dans chacune d'elles de motifs décoratifs caractéristiques Qui indiquent des centres de production indépendants - des timbres élégants et originaux ont été créés dans des dessins harmonieux, loin du travail brutal d'inspiration maure qui prévalait dans l'œuvre des années 1460 à 1480.  En outre, la preuve indique la relation en matière de décoration dans les styles mudéjar de diverses reliures napolitaines, entre l'œuvre exécutée comme une commission laïque ou conventuelle, et celle destinée à la collection royale, maintenant tenue dans les bibliothèques de Paris et de Valence. . Cette preuve confirme l'échange d'expériences techniques et stylistiques entre les artistes qui dépendaient des monarques et les artisans locaux. "
Source:
Reliure de l'époque aragonaise dans la Biblioteca Nazionale de Naples

Auteur: PINTO Angela 





lundi 27 février 2017

On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 9.

https://archive.org/details/4X292INV109reliure


Rouen, Hôtel de Bourgtheroulde, 16th century.
Personal picture taken by user Urban, 2005





L'atelier de Blois.

Puisque je ne suis pas loin de Blois, une heure, environ, en passant par les routes de campagne, nous voici partis pour regarder ce qui se passe à Blois entre 1503 et 1516.

Louis XII avec pour emblème, le porc épic et la devise: "EMINUS ET COMINUS"
Vaincre de près comme de loin.

Le roi des guerres d'Italie ne reviendra pas les mains vides ... "main basse"
Yves Devaux, 10 siècles de reliure, sur la bibliothèque des Sforza et des Visconti


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7300323n


Fleurons à froid, et fleurons poussés à l'argent.
Notice BNF. pour la Courtoisie:
Titre :  Reliure de : de Celeberrimae Parrhisiorum urbis laudibus sylva, cui titulus Cleopolis. Ejusdem Orpheos libri tres...



 ark:/12148/btv1b7300323n

http://reliures.bnf.fr/ark:/12148/cdt9x5ww/


http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1999-06-0104-011



samedi 25 février 2017

On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 8.


Titre : 
« La naturele, virtueuse et victorieuse couronne de justice », oeuvre mêlée de prose et de vers, dédiée à Charles VIII. Premiers mots : « Charles huitiesme de ce nom, roy de France, de Sicile et de Jherusalem, très crestiene sacrée Magesté, vive humanité, miraculeuse, invincible et inexpugnable dextre... ». Derniers mots : «... en douce langue et en dure. Deo gratias ».

Type : 
manuscrit

Langue : 
français

Format : 
Vélin, miniatures, fleurs peintes éparses sur les marges des feuillets 1, 3, 13, 18, lettre historiée (C du mot Charles) au feuillet 1, lettre ornée au feuillet 9 v°. Reliure en cuir doré, sur les plats de laquelle sont figurées les armes de France et de Jérusalem. Les armes de France sont sur le plat supérieur et celles de Jérusalem sont sur le plat inférieur. Les armes de France sont surmontées de la couronne royale. Les armes de France et celles de Jérusalem sont en outre peintes accolées sous la couronne royale, au revers intérieur du plat supérieur ; ici les armes de Jérusalem sont écartelées de celles de France, et au-dessous de l'écusson qui les renferme on lit en lettres dorées la devise : « Los en croessant ». - 33 feuillets, plus le feuillet A préliminaire, qui est blanc

Description : 
Cet exemplaire paraît être l'exemplaire offert à Charles VIII, ce qui en fixe la date à la fin du XVe siècle.

Droits : 
domaine public
Identifiant : 
ark:/12148/btv1b105154407

Source : 
Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 5080

















































La première reliure dorée française ... et le livre est manuscrit.
Datée par Louis marie Michon de 1494.

L'invention de l'imprimerie n'a pas tout révolutionné d'un seul coup et ont continué à être fabriqués des livres en reliure d'étoffes jusque 1540 ... Les relieurs parisiens avaient le choix entre la basane et le veau brun pas toujours de très bonne qualité. Le maroquin était déjà arrivé en Italie dès la fin du XVème : Cordouan, Naples, par l'escale des Baléares, et le maroquin du Levant par Venise en provenance de Constantinople.




Source:http://www.persee.fr/doc/mefr_0223-5110_1984_num_96_2_2778

Il faudra attendre la fin des guerres d'Italie pour que (*)le cahier des charges de la reliure devienne ce que nous connaissons aujourd'hui ...
Et que les relieurs doreurs effectuent un véritable travail de finesse en rupture avec les livres en cuir estampé, avec ais de bois.

Les corporations se structurent également ...
Première Confrérie: 1467.

"Au commencement du xve siècle, lorsque la confrérie fut fondée, le commerce des livres était à Paris très florissant ; les temps changèrent, et il fallut apporter aux premiers statuts quelques modifications exigées par les tristes circonstances du moment. On sollicita le Roi, qui rendit à cet égard une ordonnance datée de Chartres du mois de juin 1467. Ce document peint sous une forme intéressante la situation générale à cette époque et les fâcheuses conséquences qui en résultaient pour nos artisans en particulier. "
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Relieurs_fran%C3%A7ais_(1500-1800)/2






(*) on pourra se reporter au livre de Claude Adam, de Berthe Vangeremorter, de Zvirmaï et d 'autres livres

vendredi 24 février 2017

On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 7. Des noms! Des noms!


http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/emblematik.pdf


Le livre imprimé prend progressivement la place des livres enluminés et manuscrits, les formats sont multiples.
En 1530 on trouve aussi bien de petit format ancien plus large que nos IN-12 d'aujourd'hui (environ le poche pour donner un repère moderne) que l'IN folio, c'est à dire la grande feuille pliée en deux et qui donne environ un format de 400 par 250 mm, environ.
Tout dépend de la forme fabriquée par le forfaire pour le papetier.

http://www.formesdepapetiers.com/formesdepapetiers/un_peu_dhistoire.htmlhttps://restaurationlivreatroo.blogspot.fr/search?q=formaire

Le décor change, les matériaux se transforment.
http://www.univ-montp3.fr/uoh/lelivre/partie1/lassemblage.html
Vers 1440, nouvelle révolution : l'invention de la typographie (basée sur le principe de caractères mobiles) par Gutenberg dope l'utilisation et donc la fabrication du papier, qui deviendra complètement artisanale avec la généralisation des piles à maillets actionnées par l'énergie hydraulique.





Les adeptes de la nouvelle église réformée choisissent à leur tour le papier pour assurer leur propagande.
À l'époque, les artisans papetiers, majoritairement protestants, propulsent la France au premier rang parmi les nations papetières. Malheureusement, la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 sonne à jamais le glas de la supériorité française dans ce secteur.
(source: http://cerig.pagora.grenoble-inp.fr/dossier/papier-materiau/page01.htm)


Le décor devient un décor à la plaque et à la roulette.
Plus de livres à bon marché, les relieurs doivent travailler plus vite pour baisser les couts ... déjà au 16ème siècle.

La reliure, ou sous ce terme, on place beaucoup de corps de métier qui participent à rendre possible la fabrication des livres.
Ainsi se croisent, graveurs et doreurs pour la fabrication des fleurons, roulettes et plaques.
L'histoire de la gravure n'est donc pas à négliger dans ce petit retour sur l'histoire des Arts de la reliure.
On retrouve similitude entre la fonderie des caractères d'imprimerie et celle des fleurons.

  • la technique de production des caractères en métal échangeables et égaux (alliage de plomb, fer, étain et antimoine) à l'aide de timbres d'acier coupés, des matrices de cuivre et d'un instrument à couler ;
  • la presse à bras ;
  • l'encre d'impression.
    (source:
    http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/chimie-metal-plomb-1030/page/10/)

    On trouvera donc des livres imprimés sur parchemin et sur papier, des petits formats, des grands formats, des ais de bois et des ais de cartons, les premiers étant fait des défets d'imprimerie.
    On ne trouve que très peu de demi cuir à ces époques.



  • http://docplayer.fr/20269163-50-ans-apres-l-invention-de-l-imprimerie-pousse-par-des-necessites-techniques-le-livre-se-degage-peu-a-peu-du-modele-du-manuscrit.html

    Mais qui sont les relieurs les plus en vue au 15ème et au 16ème?

    Dans le Thoinan:
    [En 1292 : Gile de Sessons, 6 sols, et Nicolas, 3 sols, demeurant rue Neuve-Notre-Dame ;
    Denise, 12 deniers,
    et Jehan le Flamenc, 5 sols, établis dans la ruelle aux Coulons ;
    Raoul, 2 sols, et Richart Langlois, 2 sols, rue Eremboure-de-Brie ;
    Guillaume, 2 sols, rue de la Boucherie, paroisse Saint-Germain-des-Prés ;

    Puis, en 1313 : Jehan de Sèvres, 42 sols, en la Grande Rue de vers Garlande (il était de plus tavernier, ce qui explique peut-être cette forte contribution),
    et enfin Alain de Vitri, dont la taxe et la demeure ne sont pas données, mais auquel, est-il dit, on paya 30 sols « pour faire lier et couvrir trois livres ».

    Le roi Charles V rendit une ordonnance, le 5 novembre 1368.

    Six relieurs exerçant à cette époque, sont nommés à côté des libraires, écrivains, enlumineurs et parcheminiers, tous affranchis du guet-assis ; ils s’appelaient :

    Jean de Dueile,
    Mathieu Coignie,
    Tevenin le Lanternier,
    Denizot de Soines,
    Michelet Marcure et
    Roger de Rüe-Neuve.

    Pierre Darvières, relieur, demeurant en 1380 rue Neuve-Notre-Dame ;
    Martin Lhuillier, libraire et relieur de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne (1386) ;
    Jehan d’Arras et Guillaume de Villiers, relieurs du duc et de la duchesse d’Orléans (1390) ;
    puis, Catherine la Bourcière, qui « couvroit de draps de soie et brodoit de perles » les livres de Charles VI et du duc de Tourraine (1388),
    et enfin une autre broderesse, Émelot de Rubert, « faiseuse de seignaux et de tirans d’or et de soie » pour Charles, duc d’Orléans (1398).

    1430: Guillaume d’Ingouville, Gustave d’Ingouville,  Guillaume Ogier
    Simon Accard de Chauny, relieur de la duchesse d’Orléans (1475)
    Marguerite dite la Relieresse dans les comptes de Jean de Normandie (1459)
    Michel Prestreau d’Angers (1457-74)
    Roger Ogier (1492) ; de Jacques Aubry, qui exerçait en 1494.
    Messire Robert Moreau (1488), « reliant, tympanant, dorant sur tranches et couvrant en veloux cramoisy les Heures de Charles VIII et d’Anne de Bretagne ».

    Simon Millon et Guillaume Deschamps, qui semblent avoir été collègues comme relieurs-jurés de l’Université de 1390 à 1420
     .

    Guillaume Eustache et Philippe Le Noir, qui tous les deux éditèrent des ouvrages importants. Le premier s’intitulait : « Libraire du Roy et Relieur-Juré de l’Université de Paris, » tandis que le second, qui avait pour enseigne une rose blanche couronnée, se disait : « Libraire et l’un des deux grands Relieurs-Jurez de l’Université. »

    Libraires-relieurs

    • de Bordeaux (Jean).
    • Clopejau (Michel).
    • Colombel (Jean-Franc.-Rob.).
    • Delastre (Jean).
    • Gadoulleau (Michel).
    • Gilles (Gilles).
    • De Heuqueville (Jean).
    • Le Bouc (Hilaire le jeune).
    • Le Bouc (Jean).
    • Richard (Emnmnuel).
    • Varangues (Jacques).
    Libraires-relieurs
    • Barbier (Claude).
    • Bruneau (Cyprien).
    • Brunet (Pierre).
    • De Busseroles (Jacques).
    • Collier (Geoffroy).
    • Daumalle (François).
    • Desfossée (Nic.), procurateur.
    • Dou (Nicolas).
    • Dupuis (Pierre).
    • Gueffier (François).
    • Le Be (Henri).
    • Le Bouc (Hilaire le jeune).
    • Le Bouc (Jean).
    • L’Espine (Fiacre).
    • Lizière (Martin).
    • Maugier (Gilles).
    • Musnier (Nicolas).
    • Nicole (Gabriel).
    • Noel (Jacques).
    • De Noinville (Nicolas).
    • Pautonnier (Pierre).
    • Planté (Pierre).
    • Poileville (Pierre).
    • Rezé (Robert).
    • Rousset (Antoine).
    • De Sommaville (Simon).
    • Thioust (François).
    • Trouard (Robert).
    • Tufe (Jean).
    • Valet (Étienne).]

       

    jeudi 23 février 2017

    On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 6.

    Comme chaque jour un nouvel épisode, une petite connaissance sur la reliure et son histoire.

    Plus on va avancer dans le temps, plus les ateliers auront des noms de relieurs et de doreurs, de graveurs connus, plus les traces seront aussi plus nombreuses.

    Au XVème siècle, les reliures de Paris célèbres pour leurs plats géométriques resteront de la même fabrication tout le siècle durant.
    On retiendra le nom de Fillastre, dont les reliures en cuir brun estampée avec un agneau crucifère, symbole d'iconographie chrétienne et des éléments de décors grands et petits mélangés sont caractéristiques.

    Le cuir est du veau ou du mouton, dit basane, brun clair.

    Mais surtout c'est à l'intérieur que le livre change .... l'imprimerie arrive et les premiers livres sont les incunables à la mise en page de manuscrit mais imprimés.


    L'exemple de la famille Thielman Kerver est à ce titre intéressant:

    http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/61584-imprimerie-et-reussite-sociale-a-paris-a-la-fin-du-moyen-agethielman-kerver-imprimeur-libraire-de-1497-a-1522-tome-1-etude.pdf


    Et:
    https://fr.pinterest.com/pin/292593307017633655/












    lundi 20 février 2017

    On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 5.



    Faire des révisions en histoire de  la reliure vous emmène dans des domaines transversaux rapidement.
    Les techniques de reliures ont peu évolué depuis le 16ème siècle. Ce sont les matériaux et les pratiques face aux livres qui ont évolué plus rapidement.

    On peut suivre l'histoire des styles en Histoire de l'Art et comprendre l'évolution des décors en dorure et ornements des cuirs ... c'est la même chose.

    L'histoire des bibliothèques et des bibliophiles est évidemment une grande partie de cette histoire de la reliure, parce que ce sont là qu'on retrouve aujourd'hui les exemplaires les mieux  sauvegardés.
    Hommes d'argent, ils pouvaient avoir les meilleurs artisans.

    A côté de ces prestigieuses collections, il y a eu des artisans et des échoppes de plus en plus nombreuses, l'activité autour du livre étant sortie des monastères dès le 13ème siècle, tout un tas de paramètres ont contribué à favoriser le développement du livre dans le domaine laïque, en opposition au domaine des monastères.
    C'est devenu un commerce.

    Beaucoup des reliures de livres de la bibliothèque de Charles V ont été au 18ème remplacées par de riches maroquins aux armes Louis XIV.
    Le XIV ème siècle est donc très peu documenté sur la reliure et sa technique.
    L'étude de certains tableaux de maîtres permet d'avoir quelques idées ...
    https://citadelles-mazenod.com/coups-de-coeur/208-le-livre-dans-la-peinture


    La bibliothèque de Guy de Roye.

    http://www.persee.fr/doc/rht_0073-8204_1958_num_6_1957_954

    Les reliures de Guy de Roye sont en cuir blanc épais, recouverts d'une chemise avec des ais de bois.

    Le speculum de Vincent Beauvais "avec une peau épaisse à gros grain faisant office d'ais et recouverte de deux peaux souples superposées verte et blanches, portant les armes du donateur peintes sur une étiquette collée."
    https://crm.revues.org/930

    Vous comprenez ma colère quand recherchant ce livre ... je constate que la reliure n'est pas numérisée.
    C'est ainsi que la précision et la conscience que mon métier est un vrai métier se sont perdues ...


    C'est la plus grande encyclopédie médiévale.


    http://classes.bnf.fr/dossitsm/speculum.htm

    Et même si l'exemplaire de Guy de Roye n'était pas aussi prestigieux que celui des rois ... il était un personnage bibliophile important.
    Le problème est que le 14 et le 15 ème siècles sont des siècles de recherches capitaux dans l'histoire des techniques de reliure. Beaucoup de traces ont été perdues, ou jugées négligeables pour être montrées.

    Et l'enfermement du savoir dans des tours de connaissance inatteignables pour la majorité d'entre nous fait que ... hélas, faire l'histoire de ce métier est difficile malgré les outils exceptionnels que sont le numérique et l'informatique.
    La plupart des exemples décrits dans les livres des années 50 sont introuvables aujourd'hui sur le net.
    La relieuse chercheuse que je suis s'en trouve dépitée au plus haut point.

    Rien, personne pour la reliure ... ce détail.
    Et sur aucun document sur le net de lien entre le commanditaire, et l'artisan ou l'atelier;
    tout cela est en domaines séparés.
    De plus pour avoir accès à la numérisation de la bibliothèque Carnegie, il faut être connecté ... endroit de la collection patrimoniale et du fond ancien ..
    https://www.bm-reims.fr/Default/bib-carnegie.aspx







    dimanche 19 février 2017

    On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 4.



    http://www.europeanaregia.eu/fr/manuscrits/paris-bibliotheque-sainte-genevieve-ms-782/fr


    La bibliothèque Sainte Geneviève.





    "Soulignons que si la plupart des manuscrits étudiés proviennent de bibliothèques monastiques, c'est que, donnés à des abbayes, ils ont échappés à tous les aléas des ventes, des trocs, des héritages successifs, qui ont à la longue détruit la plupart des manuscrits demeurés la propriété de particuliers."Ainsi écrivait Louis Marie Michon en 1951.
    On peut se demander aujourd'hui si 70 ans ou peu après, cette assertion est toujours d'actualités?

    Les reliures du 14ème siècle sont exceptionnelles, rares, sous Philippe VI et jean le bon, les ruines de l'état sont nombreuses.
    La guerre de 100 ans:
    https://www.herodote.net/1er_fevrier_1328-evenement-13280201.php

    Charles V:
    https://www.herodote.net/Charles_V_le_Sage_1338_1380_-synthese-108.php

    
    http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/fiche_livre3.pdf



    Cette bibliothèque aurait été dilapidée dès le début su 15ème selon ... Louis Marie Michon aurait-il eu des comptes à régler avec son employeur .... ?

    Charles V est un patron des arts : il reconstruit le Louvre en 1367 et y fonde la première Librairie royale, qui deviendra quelques siècles plus tard la Bibliothèque nationale de France. Wiki.



    https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_V_le_Sage


    Les papiers de Véronique Leborgne.





    Véronique Leborgne est une marbreuse qui reprend des couleurs ...

    http://www.couleurspapier.com/












    
    Celui du milieu est un papier de Véronique.


    http://www.couleurspapier.com/

    samedi 18 février 2017

    On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 3.


    Les reliures sur les livres de Pierre Lombard.

    Pierre lombard, évêque de Paris en 1159, publia ses sentences, des gloses sur les écritures issues de ses recherches, qu'il enseignait à ses étudiants.
    http://initiale.irht.cnrs.fr/ouvrages/ouvrages.php?imageInd=-1




    

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8541002j/f353.planchecontact.r=psautier%20ms%20pierre%20Lombard







































    le Livre des Sentences (1152), où pour la première fois, dans l'enseignement universitaire, on faisait la distinction entre l’Écriture et la théologie ; ce livre, cette Somme, servit entre autres de modèle à Thomas d'Aquin. . Source Wiki.Nous ne retrouverons hélas pas numérisées les 5 reliures datées  entre 1135 et 1146 issues des  scriptoria  parisiens.
    Mais d'autres comme celui-ci sur Gallica:
    Le psautier
    Les évangiles et,
    Les épîtres avec les gloses de Pierre Lombard.






    Les Sciapodes ou Skiapodes
    (σκιαποδες / skiapodes en grec, littéralement
    « qui se font de l'ombre avec leurs pieds »)
    sont un peuple fantastique,
    évoqué par plusieurs poètes et
    historiens grecs de l'Antiquité,
    composé d'êtres possédant une jambe
    unique terminée par un pied gigantesque.
    Sa jambe permet à un sciapode de suivre
    à la course les animaux les plus rapides, et
    son pied lui sert de parasol pour se protéger du soleil

    Elles sont en veau brun avec des petits fers de type monastique, une effigie de Saint Paul, des griffons, des sirènes, des sciapodes ....







    Tout le bestiaire médiéval compose ces petits fers, très géométriques également.







    Il existera également un groupe de relieurs qui créera des décors d'architectures.

    Au XIII ème, siècle, la survivance des petits fers dans le travail des ateliers rend très difficiles l'identification précise.
    On peut cependant constater une évolution dans les décors: les petits fers monastiques et le bestiaire sont remplacés par l'arbre de Jessé, des vierges à l'enfant, une flore gothique qui remplace les réminiscences de l'Art arabo-mauresque,  et de la géométrie.
    On ne trouvera que très peu de reliures entières numérisées, cédant la part belle à la numérisation du contenu ...
    Pour voir les reliures et plus, on peut se reporter à ce livre dont les trois premiers articles sont inspirés:


    http://bsg-reliures.univ-paris1.fr/fr/bibliographie/#Ressourcesenligne




    Louis Marie Michon. Conservateur à la BNF.
    http://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1959_num_117_1_460213



    jeudi 16 février 2017

    On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 2.

    Reliure en cuir.

    Dans un livre sur l'histoire de la reliure datant de 1951, on peut y lire qu'aucun inventaire sérieux n'a encore été fait sur les fonds anciens de beaucoup de bibliothèques ...
    En l'espace de 60 ans et avec l'informatique et la numérisation .... on mesure le travail qui a été fait.

    Un article de 1971 ...:
    http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1971-01-0001-001


    http://gallica.bnf.fr/


    A quoi reconnait-on une reliure antérieure au 15ème siècle?
    A son aspect rudimentaire, ses ais en bois, un cuir rude de peau de daim cerf, mouton, truie, tout animal qui faisait partie du quotidien des moines.
    La teinte est naturelle en général mais aussi de couleur rouge, verte.
    Les cahiers sont en parchemin, le papier:
    étant "né en Chine vers la fin du IIIème siècle avant l'ère chrétienne, sous le règne de l'empereur Chiuangdi (dynastie des Qin). Au VIIIème siècle, les arabes apprennent l'art chinois de fabrication du papier, et le transmettent peu à peu à l'occident. Au XVème siècle, l'invention de la typographie par Gutenberg accroît la consommation de papier. Mais c'est au XIXèmesiècle que l'industrie du papier prend réellement son essor. Au siècle suivant, elle devient l'industrie lourde que nous connaissons aujourd'hui."
    Source:
    http://cerig.pagora.grenoble-inp.fr/dossier/papier-materiau/page01.htm

    Invention du carton: L'invention du carton, en France, remonte à 1751 et est attribué à un élève de René-Antoine Ferchault de Réaumur qui l'aurait élaboré pour des applications bien précises comme les plats, les emboîtages de reliure et les cartes à jouer.
    Source: https://www.sorbonne.fr/la-sorbonne/histoire-de-la-sorbonne/la-fondation-de-la-sorbonne-au-moyen-age-par-le-theologien-robert-de-sorbon/
    Source WIKI.

    Les premiers cartons des reliures avant 1750 sont fait avec des feuillets d'imprimeurs inutilisés qui sont contrecollés ensembles. les dates ne sont pas aussi précises bien sûr.

    S'ajoute à cela l'histoire des écritures selon les périodes et les régions où sont installés les monastères, jusqu'au 12ème siècle, création de la Sorbonne, l'activité de copie sort  des monastères.





    https://restaurationlivreatroo.blogspot.fr/2016/05/controole-testez-vos-connaissance-pour.html


    https://restaurationlivreatroo.blogspot.fr/2016/04/question-reponse-2.html

    Et ce lien pour reconnaître les écritures médiévales:


    
    https://ephepaleographie.wordpress.com/qu%e2%80%99est-ce-que-la-paleographie/
    Docteur Stutzmann.
    Un clic sur le sommaire de ce blog.